Suspecté dans une affaire d'extorsion de fonds, l'homme à l'origine de la flambée de violences, âgé d'une vingtaine d'années, a fait "un malaise lors son interpellation" et est décédé mardi en fin d'après-midi à Persan, a déclaré à l'AFP le procureur chargé de l'affaire, Yves Jannier.
"Une fois l'information (de son décès) connue", "une centaine d'individus se sont livrés à des dégradations, des incendies volontaires et des tirs à l'encontre des forces de gendarmerie", selon un représentant local de l'Etat, Jean-Simon Mérandat.
Les violences se sont déroulées dans les communes de Beaumont-sur-Oise et Persan.
Des renforts de police et de gendarmerie ont été appelés, en particulier pour "mettre en sécurité les militaires qui étaient visés". Selon la même source, 130 membres des forces de l'ordre et une soixantaine de pompiers ont été mobilisés. Les gendarmes blessés ont été touchés par des "tirs d'armes à plomb".
Un "jeune majeur", "connu des services de gendarmerie", a été interpellé, a aussi indiqué M. Mérandat. Une trentaine de feux de véhicules et de poubelles ont été recensés.
Des individus ont également tenté d'incendier la mairie de Persan et un collège de Beaumont, sans succès.
Un dispositif de sécurisation dans les communes concernées est envisagé pour la nuit de mercredi à jeudi.
Ces événements surviennent dans un contexte en France très tendu depuis l'attentat le 14 juillet à Nice (84 morts, plus de 300 blessés), avec des forces de l'ordre sous très forte pression pour assurer la sécurité.
