Cette assemblée générale constituée de 182 membres doit se réunir mardi pour tenter de mettre fin aux critiques sur son entre-soi et son manque de parité, en élisant un nouveau conseil d'administration avec un tandem femme/homme à sa présidence.
Roman Polanski, dont la présence était dénoncée par des féministes qui ont appelé à un rassemblement mardi, fait partie de cette assemblée générale, pourtant renouvelée, en tant que "membre historique". Un droit qui lui est octroyé, d'après les nouveaux statuts, après en avoir fait la demande et en tant que lauréat d'un Oscar (pour "Le Pianiste" en 2003).
"Bien qu'animé par un profond respect envers le travail de l'Académie des César et ses 182 membres, Roman Polanski n'a jamais assisté aux réunions de l'assemblée générale et n'a pas l'intention de le faire à l'avenir", selon un communiqué du réalisateur de 87 ans transmis à l'AFP.
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"De même, il n'est jamais intervenu d'une quelconque manière dans les décisions de l'Association et de ses membres", a-t-il assuré.
En février dernier, l'institution des César a été secouée par une profonde crise, lors du couronnement de Roman Polanski, César du meilleur réalisateur pour son film "J'accuse", en dépit d'accusations de viol contre lui.
Le réalisateur, par ailleurs exclu de l'Académie des Oscars aux Etats-Unis, un pays qu'il a fui il y a quatre décennies après avoir plaidé coupable de détournement de mineure, n'était pas présent pour recevoir son prix, mais le départ fracassant de l'actrice Adèle Haenel avait marqué la cérémonie.