Selon cette source, confirmant des informations du journal Le Monde, cinq personnes ont été mises en examen vendredi dernier, 30 avril 2021, par un juge d'instruction parisien des chefs de "traite des êtres humains aggravée" et "recel en bande organisée", de "vol en bande organisée" ainsi que, pour plusieurs d'entre elles, d'"infractions" associées d'"association de malfaiteurs" ou de "blanchiment".
Ces personnes ont été placées en détention provisoire, a précisé la source, selon laquelle une sixième personne a été mise en examen des chefs d'association de malfaiteurs et de blanchiment et placée sous contrôle judiciaire.
Le Figaro avait révélé la semaine dernière l'interpellation à Paris et sa banlieue de sept personnes, Marocains et d'Algériens "majeurs en situation irrégulière".
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Le quotidien racontait comment ces réseaux proposaient aux jeunes un hébergement puis leur dispensait "des cours de délinquance", leur indiquait "les meilleurs secteurs" pour commettre des vols ou des arrachages de bijoux, les pénalisait en cas d'erreur et ne leur reversait qu'une maigre part des bénéfices des méfaits.
La délinquance des mineurs isolés étrangers, aussi appelés "mineurs non accompagnés" (MNA), fait l'objet de polémiques récurrentes.
Selon un rapport parlementaire récent, se fondant sur les 2.000 à 3.000 MNA délinquants recensés en septembre 2020 par le ministère français de la Justice, 10% d'entre eux sont tombés dans la délinquance.
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Selon le rapport, 75% sont originaires du Maghreb, essentiellement Algériens et Marocains, plus marginalement Libyens ou Ivoiriens.
Présents à Paris, notamment dans le XVIIIe arrondissement non loin de Montmartre, et quelques autres grandes villes, ils consomment des mélanges de médicaments et de drogues qui "facilitent la commission d'actes de délinquance".
Il s'agit surtout de vols de rue, dans les transports en commun, parfois avec violences, ou de vols par effraction, en premier lieu dans les pharmacies.