France: les «Gilets jaunes» dans la rue pour le 5e samedi consécutif

Une manifestation de "Gilets jaunes" à Vendenheim, dans l'est de la France.

Une manifestation de Gilets jaunes à Vendenheim, dans l'est de la France. . DR

Bien qu'encore timide, la mobilisation des «Gilets jaunes» a de nouveau débuté ce matin à Paris et en régions pour le cinquième samedi consécutif. Les revendications tournent globalement autour de la valorisation du pouvoir d’achat des travailleurs.

Le 15/12/2018 à 11h03

Cette nouvelle mobilisation intervient en dépit des appels lancés par les pouvoirs publics et certains partis politiques à ne pas manifester après les événements de Strasbourg et, surtout, après les annonces faites par le président Emmanuel Macron par lesquelles il a, en partie, répondu à ces revendications.

Quelque 37 personnes ont d’ores et déjà été interpellées à Paris et Ile-de-France, selon la préfecture de police citée par les médias qui font état de contrôles en amont de la manifestation, au niveau des différents points de départ des participants à travers le pays pour identifier d’éventuels casseurs.

Pour parer à tout risque de dérapage par le fait d’actes de violence et de vandalisme qui viendraient à être commis, un imposant dispositif sécuritaire a été mis en place en prévision de cette mobilisation, qui devrait gagner en nombre au fil de la journée.

Autour de l'arc de Triomphe, en amont des Champs Elysées, des fourgons de gendarmes mobiles sont positionnés depuis l'aube alors que 8.000 membres des forces de l'ordre sont déployés dans la capitale, appuyés par 14 véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG).

Lundi dernier, le président Emmanuel Macron avait annoncé une série de mesures visant la valorisation du pouvoir d’achat des Français, une revendication majeure des «Gilets jaunes» depuis plusieurs semaines. 

Au nombre des mesures annoncées, le chef de l’Etat français a cité une augmentation du SMIC de 100 euros par mois dès 2019 et le retour des heures supplémentaires défiscalisées.

Il a également appelé les employeurs à verser une prime aux salariés en fin d'année et annoncé l'annulation de la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraités gagnant moins de 2000 euros par mois.

Le 15/12/2018 à 11h03