Si 2017 a été «l’année du choix», celui du président de la république en mai dernier sur la base des engagements qu’il a pris, l’année 2018 sera celle de la poursuite des transformations profondes entamées dans divers domaines, a-t-il affirmé dans une allocution télévisée à l’occasion du Nouvel an.
«Je n’arrêterai pas d’agir», a souligné le chef de l’Etat français en assurant que ces transformations «se poursuivront avec la même force, le même rythme et la même intensité pour rendre la France plus forte, plus juste».
Emmanuel Macron a invité les Français, auxquels il a présenté ses voeux du Nouvel an, à davantage de concorde lors d'une année 2018 qu'il souhaite riche en réformes.
A travers ces réformes, «nous construisons une bonne part de notre avenir», a dit le chef de l’Etat français en appelant à la cohésion de la nation et à plus de concorde en 2018.
Le président français a indiqué en particulier vouloir «miser sur le travail» car «c'est par le travail que notre nation sera plus forte», tout en mettant en relief l’importance de l’école, de la formation, de la science, de la culture et de la «fraternité» pour repenser un grand projet social pour la France.
S’agissant de l’Europe, le président Macron a réclamé le soutien des citoyens européens pour «dessiner un grand projet» pour le continent, en les appelant à ne céder «ni aux nationalistes, ni aux sceptiques».
Il a exprimé, dans ce cadre, son désir de voir le plus grand nombre possible de pays européens organiser des consultations sur les réformes de l'Union européenne.
«Je souhaite que par ces consultations citoyennes vous puissiez vous exprimer, dire ce que vous voulez pour l'Europe», a dit le chef de l’Etat français. Il s'agit, selon lui, de «permettre à vos gouvernants de dessiner un grand projet» d'ici les élections européennes de 2019 pour que l'Europe puisse compter autant que la Chine ou les Etats-Unis.
A l’international toujours, le chef de l’Etat français a fait part de sa certitude que «nous gagnerons cette bataille contre le terrorisme islamiste au Levant, au Sahel et sur notre sol national».
A l'extérieur des frontières, «c'est la paix qu'il nous faut aussi gagner», a-t-il dit, citant le Liban, le Sahel, la Syrie et le Proche Orient.
«C'est une grammaire de la paix et de l'espérance qu'il nous faut aujourd'hui réinventer dans nombre de continents», a insisté le président Macron.