M'jid El Guerrab prend la parole et livre sa version des faits relatifs à l'incident qui l'a opposé hier, mercredi 30 août, à Boris Faure. Le député macroniste de la 9e circonscription des Français de l'étranger a donné des coups de casque au responsable de la Fédération socialiste des Français de l'étranger, Boris Faure. Ce dernier a été transporté à l'hôpital pour recevoir des soins.
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Depuis, le député franco-marocain ne s'était pas exprimé, jusqu'à il y a une trentaine de minutes sur son compte Facebook.
M’jid El Guerrab raconte que dans l’après-midi du mercredi 30 août, alors qu’il rejoignait un ami à proximité de son domicile familial, "j'ai été violemment pris à partie par Boris Faure". Depuis la terrasse d’un café, Boris Faure s’est dirigé vers lui et "c'est lui qui m'a apostrophé et non l'inverse", écrit-il.
Puis, il retrace l’historique de sa relation avec Boris Faure quand ils appartenaient tous les deux au Parti socialiste. "Nous avons même travaillé ensemble durant une période. Nous entretenions des relations amicales et fraternelles mais celles-ci se sont détériorées, en fin d'année 2016, après que j'ai annoncé mon choix de quitter le parti socialiste au profit du mouvement En Marche!", explique M’jid El Guerrab.
Leur relation s’est alors compliquée allant jusqu’au harcèlement "au moyen de multiples supports de communication, m'accusant d’avoir trahi le parti et me menaçant durant la campagne législative", confie-t-il.
El Guerrab précise qu’il en a conservé les preuves et allait les remettre à la justice. "Boris Faure a multiplié les invectives, allant jusqu'à me menacer de me mettre à mort voilà plusieurs mois", dit-il.
Hier, ils en sont arrivés aux mains. El Guerrab indique: «je l'ai sommé trois fois de me lâcher le poignet mais il serrait de plus en plus fort, ce qui m'a fait peur et m'a fait réagir violemment pour qu'il évite de me briser le poignet. Je me suis légitimement senti agressé physiquement et je me suis défendu".
Toutefois, M’jid El Guerrab dit regretter "d’avoir répondu physiquement à ces attaques physiques virulentes, elles ne sont absolument pas de mon fait. Je m'excuse auprès de Boris et de ses proches pour cette situation qui a dégénéré. J'espère qu'il se remettra rapidement. Je condamne toutes les formes de violences qui ne sont jamais une réaction appropriée. Je regrette sincèrement d'avoir cédé à la provocation".
Nous apprenons également à travers ce post que le député macroniste s’est rendu chez le médecin et il est en arrêt maladie pour 6 jours.
