L’adolescente de 16 ans, arrêtée avec deux autres individus dans la région de Montpellier, pour avoir fomenté un attentat terroriste, a été mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et pour "fabrication et détention d'explosifs en bande organisée", a indiqué son avocat mardi 14 février à la chaîne BFMTV.
Le deuxième suspect pourrait être mis en examen pour ces mêmes chefs d'accusation. Le troisième pour "apologie publique du terrorisme par service de communication en ligne".
Les trois suspects, qui s'apprêtaient à préparer un attentat en France, ont été transférées au palais de justice de Paris, ce mardi 14 février.
Connus des services de renseignement, les trois suspects, deux hommes de 20 et 33 ans et la jeune fille, avaient été interpellés vendredi dernier dans la région de Montpellier (Sud).
Lors de la perquisition d'un appartement où avait été arrêté l'un des suspects, les enquêteurs ont découvert 71 grammes de TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable, des notes manuscrites pour en fabriquer, ainsi que les composants et du matériel "comme de l'acétone, de l'eau oxygénée, des seringues et des gants de protection", rappelle une source proche de l'enquête.
Le jeune homme de 20 ans et sa compagne de 16 ans avaient reconnu, le 13 février, leur intention de commettre des actes terroristes en France.
Thomas S. et Sara Z. dont la garde à vue s'est achevée ce 14 février, "disent avoir voulu frapper la Tour Eiffel pour marquer les esprits et évoquent également plusieurs autres cibles, comme des militaires du sud de la France", ont précisé les enquêteurs.
Cette interpellation a permis de déjouer un projet d'attentat imminent sur le sol français, avait indiqué Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, vendredi dernier.