"Nous avons eu à faire face à un nombre très important de candidatures, 24 candidatures sont arrivées à la Haute autorité", a expliqué à la presse le président de cette instance, le juriste Thomas Clay.
Seuls sept prétendants, dont cinq anciens ministres du président François Hollande, ont réuni les parrainages nécessaires pour participer à cette primaire, dont le vainqueur risque selon les sondages d'être éliminé dès le premier tour de la présidentielle.
La gauche se présente en effet en ordre dispersé: le champion de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon et l'ex-ministre de l'Economie du gouvernement socialiste Emmanuel Macron - tous deux crédités d'au moins 13% des intentions de vote - refusent de participer à la primaire.
A l'inverse, la patronne de l'extrême droite Marine Le Pen est installée depuis des mois dans ses habits de candidate et la droite s'est rangée en ordre de bataille derrière le vainqueur de sa primaire François Fillon, ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.
Dans ce contexte difficile, le président François Hollande, très impopulaire, a renoncé début décembre à briguer un second mandat. Son Premier ministre Manuel Valls a alors démissionné pour se lancer dans la course à l'investiture.
A 54 ans, ce tenant de l'aile droite du PS espère "rassembler la gauche" mais devra affronter l'ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, deux anciens ministres de l'Education Benoît Hamon et Vincent Peillon, ainsi que l'ancienne ministre du Logement Sylvia Pinel, le député écologiste François de Rugy, et l'ex eurodéputé de centre-gauche Jean-Luc Bennahmias.
Trois débats télévisés seront organisés entre les sept candidats dans la semaine précédent le premier tour de la primaire et les deux finalistes s'affronteront le 25 janvier dans un ultime face à face.
Les organisateurs de la primaire s'attendent à une participation plus faible qu'en 2011, où 2,7 millions de Français s'étaient déplacés. Le mois dernier, la primaire de la droite a mobilisé plus de quatre millions de personnes.