Abaaoud, tué dans l'assaut à Saint-Denis, projetait un attentat-suicide avec un complice à la Défense le 18 ou le 19 novembre, a-t-il précisé lors d'un point de presse.
Il a par ailleurs fait savoir que les enquêteurs ont établi qu'Abaaoud était "revenu sur les scènes de crime après les attentats", notant que "son ADN a été identifié sur un fusil d'assaut kalachnikov, une lampe frontale et divers objets retrouvés dans le véhicule utilisé dans les attentats et abandonné à Montreuil en région parisienne.
Le procureur a fait savoir d'autre part, que la cousine d'Abaaoud, Hasna Ait Boulahcen, tuée elle aussi dans l'assaut à Saint-Denis, était "parfaitement au courant de son implication dans les attentats".
Après l'assaut, elle a été retrouvée morte par asphyxie, après l'explosion d'un autre kamikaze qui "n'a toujours pas été identifié", mais son ADN et ses empreintes digitales ont pu être récoltées, a-t-il expliqué, notant qu'elles correspondent à celles identifiées sur un fusil d'assaut retrouvé dans le véhicule utilisé dans les attaques. "Il serait donc peut-être le troisième homme du commando des terrasses", a-t-il estimé.