L'assaillant tué par la police, après un attentat qui a fait trois morts hier soir, lundi 2 novembre 2020 à Vienne, était "un sympathisant" du groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé ce mardi matin le ministre autrichien de l'Intérieur.
"C'est une personne radicalisée qui se sentait proche de l'EI", a déclaré Karl Nehammer lors d'une conférence de presse. Le bilan des victimes des fusillades a par ailleurs été revu à la hausse: deux hommes et une femme sont décédés, selon les derniers éléments fournis par la police.
"Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien (...). Après la France, c'est un pays ami qui est attaqué. C'est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien", a tweeté le chef de l'Etat en français puis en allemand.
L'Elysée a précisé qu'Emmanuel Macron s'était entretenu dans la soirée avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, à qui il a "exprimé sa totale solidarité, son soutien et proposé l'aide de la France si nécessaire."
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L'ancien président François Hollande a de son côté apporté son "indéfectible soutien au peuple autrichien et à la communauté juive de Vienne, visée par cette attaque antisémite effroyable. Nous sommes et serons toujours unis contre la barbarie et l'obscurantisme", a-t-il réagi sur le réseau social Twitter.
La fusillade survenue en plein centre de la capitale autrichienne a fait trois morts, dont un des auteurs de l'attentat, a annoncé la police.
Six différents lieux ont été visés, selon la même source, et plusieurs personnes ont été blessées.