Le ministre de la Justice a déclaré que l'extrémisme en prison était une menace grandissante qui devait être traité comme une "urgence".
"Les extrémistes ne peuvent pas être autorisés à s'attaquer aux plus vulnérables", a ajouté le ministre.Le gouvernement a indiqué qu'il allait utiliser toutes les mesures à sa disposition, y compris la séparation des terroristes les plus dangereux de la population carcérale ordinaire, pour maîtriser leur menace et éviter la propagation d'idéologies dangereuses.
Huit nouvelles mesures vont être mises en place, dont un plus grand contrôle des aumôniers et de l'exercice du culte, ainsi qu'une révision de la formation du personnel carcéral ou encore l'interdiction de la littérature extrémiste.
Le gouvernement a également indiqué avoir créé un nouveau service, la Direction pour la sécurité, l'ordre et contre le terrorisme, qui sera en charge de la mise en place de ce plan.