Dans un contexte d’accentuation de la menace terroriste, cette initiative vise à «soutenir la gouvernance de sécurité communautaire, la sécurisation des frontières par le dépôt volontaire des Armes légères et Petits Calibres (ALPC), en contrepartie de projets de développement communautaires», rapporte guineeconakry.info.
A terme, l’objectif de ce programme est de contribuer à la «sécurisation des frontières, la prise en compte du genre, ainsi que l’implication directe des communautés concernées dans la gestion de leur propre sécurité», précise la publication électronique. Coût du projet : quelque 5,5 millions d’euros financés par l’Union européenne «en soutien au PSS (Paix sécurité et stabilité) au profit de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest)», explique la même source.
Sept pays membres de la CEDEAO sont choisi pour le projet pilote qui a débuté en 2015 pour prendre fin en 2017. Il s’agit de quatre pays de l’Union du Fleuve Mano (Liberia, Sierra Leone, Côte d’Ivoire et Guinée), deux pays du Sahel (Mali et Niger) et le Nigeria.
Les axes d’intervention du projet tournent autour de trois éléments fondamentaux. D’abord, l’organisation des campagnes de sensibilisation et de plaidoyers auprès des autorités, leaders communautaires, groupe des femmes et de jeunes et implication des décideurs des pays concernées. Ensuite, la collecte, l’entreposage, l’enregistrement et la destruction des armes collectées. Enfin, l’identification des besoins et projets communautaires.
En Guinée, la zone d’intervention choisie est la Guinée Forestière, «notamment dans sept préfectures de la région (N’Zérékoré, Macenta, Lola, Guéckédou, Beyla, Yomou, et Kissidougou) et une préfecture de la haute Guinée (Faranah) », rapporte la publication généraliste.