42 jours, le décompte à rebours est lancé en Guinée. C’est le délai au bout duquel le pays (à l’instar du Libéria et la Sierra Leone) pourra officiellement annoncer s’être débarrassé du virus Ebola, si aucun nouveau cas n’est déclaré. C’est ce que la publication lavenir.net vient d’annoncer.
Le site d’information annonce une bonne nouvelle : le dernier patient, un nourrisson de 3 semaines, a passé hier avec succès son second test de confirmation. C’était le dernier cas connu d’Ebola dans le pays. Il était pris en charge dans un centre de traitement de Médecins sans frontières (MSF). Sa mère, âgée de 25 ans, a succombé au virus après l’avoir mis au monde le 27 octobre. Il était soigné au centre de traitement d’Ebola de MSF à Conakry. «A la mi-octobre, la mère et deux de ses enfants ont été testés positifs au virus Ebola dans la préfecture de Forécariah, près de la frontière avec la Sierra Leone, dernier foyer actif de transmission dans le pays, où la période de 21 jours de surveillance des contacts s’est achevée le 14 novembre, selon le gouvernement guinéen», explique-t-on dans les colonnes de lavenir.net.
Hier, le site guineenews.org soulignait que ce mode transmission mère-enfant est assez inédit. «Une première depuis l’apparition du virus en décembre 2013 au sud de la Guinée».
Dans ce pays, depuis la déclaration de l'épidémie en début 2014, les autorités ont enregistré quelque 2083 décès sur 3351 cas confirmés, selon un rapport officiel en date du 13 novembre.
A l’échelle de la région, «l’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait plus de 11.300 morts sur 29.000 cas recensés, un bilan toutefois sous-évalué selon l’OMS», rappelle lavenir.net. 99% des victimes sont concentrées dans trois pays limitrophes : la Guinée, d’où est partie l’épidémie en décembre 2013, la Sierra Leone et le Liberia, où la fin de l’épidémie a été proclamée respectivement le 7 novembre et le 3 septembre.