C’est ce qu’on appelle un coup de théâtre! Dans la nuit de mardi à mercredi, OpenAI, la start-up créatrice de ChatGPT, a annoncé le retour à sa tête de son cofondateur Sam Altman, quelques jours à peine après son limogeage par le conseil d’administration.
«Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG», avec des changements dans le conseil d’administration, avec notamment à sa tête Bret Taylor et l’arrivée de Larry Summers et Adam D’Angelo, a expliqué l’entreprise dans un message posté sur X (ex-Twitter) vers 22H00 mardi soir en Californie, soit 07H00 ce mercredi. «Nous travaillons aux détails. Merci pour votre patience pendant ce temps», a ajouté la start-up dans ce message.
Sam Altman, que Microsoft avait annoncé lundi embaucher à la tête de sa nouvelle division AI, a de son côté affirmé dans la foulée avoir le soutien de Satya Nadella le patron de Microsoft pour revenir à la tête d’OpenAI. «Avec le nouveau conseil d’administration et le soutien de Satya, j’ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide» avec Microsoft, a écrit Sam Altman sur X (ex Twitter).
Selon une lettre publiée par plusieurs médias américains, près de 700 des 770 salariés d’OpenAI ont menacé de démissionner si Sam Altman, 38 ans, ne revenait pas. Ils ont eu visiblement gain de cause, permettant à la star de la Silicon Valley de remporter son bras de fer contre le conseil d’administration, désormais remanié. célébrant cette «victoire», Greg Brockman, président et cofondateur d’OpenAI, a publié sur X une photo de son équipe, signée d’un «Nous sommes de retour».
La mise en ligne de la première version de ChatGPT le 30 novembre 2022 a donné le coup d’envoi à une course à l’intelligence artificielle dite générative, c’est-à-dire capable de créer du contenu (texte, images, sons) sur demande en langage courant.
L’IA générative est considérée comme capable de transformer des secteurs entiers de l’économie. Elle suscite l’enthousiasme, mais aussi de fortes inquiétudes quant à son éventuel danger pour la démocratie (désinformation massive) ou l’emploi (professions remplacées), notamment.