L'arrivée des deux premiers exemplaires du F-35 construits par le groupe américain Lockheed Martin est un événement dans un pays jaloux de préserver son avantage militaire au Moyen-Orient.
Elle est aussi censée refléter la vigueur de la relation stratégique entre Israël et les Etats-Unis, malgré les divergences entre le gouvernement Netanyahu et l'Administration Obama sur le départ.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, sera aux côtés de son homologue israélien Avigdor Lieberman à la réception des appareils sur la base de Nevatim (sud).
Le programme F-35, lancé au début des années 90 est le plus cher de l'Histoire militaire.
Différents pays ont passé commande. Mais Israël, qui touche plus de trois milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) d'aide militaire américaine par an, sera le premier pays, en dehors des Etats-Unis, à opérer un escadron entièrement constitué de F-35. L'Etat israélien a commandé un total de cinquante avions furtifs.
"On ne se rend pas encore totalement compte de l'énorme avantage que confère le F-35", dit un responsable de l'armée de l'air israélienne sous le couvert de l'anonymat, en estimant que ces avions sont "le top de la technologie".