Des inspecteurs en costume civil se sont rendus ce mercredi matin, 29 janvier 2020, dans l'immeuble occupé par Junichiro Hironaka et ses associés au cœur de Tokyo, selon les images diffusées par la chaîne publique NHK.
"Ils ont commencé à chercher dans les locaux", a écrit la NHK, citant une source anonyme proche de l'enquête. D'autres médias ont également rapporté la même information.
Contactés par l'AFP, le cabinet de Junichiro Hironaka et le bureau des procureurs se sont refusés à tout commentaire.
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Un peu plus d'une semaine après son évasion de Tokyo, le 8 janvier, jour où Carlos Ghosn a donné une conférence de presse depuis le Liban où il s'est sauvé, les enquêteurs s'étaient déjà présentés au bureau de Junichiro Hironaka pour saisir l'ordinateur que l'ex-patron de Renault et Nissan avait le droit d'utiliser pendant sa liberté conditionnelle dans l'archipel.
Junichiro Hironaka, qui s'était dit "abasourdi" par la fuite de l'illustre PDG déchu, avait alors bloqué l'opération, s'abritant derrière la loi protégeant le secret professionnel entre un avocat et son client.
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Mais, depuis, Junichiro Hironaka, à l'instar de Takashi Takano, autre avocat japonais de Carlos Ghosn, a abandonné le dossier.
Carlos Ghosn a encore un défenseur au Japon, Hiroshi Kawatsu, mais le procès qui devait débuter cette année sur le premier volet des inculpations (non déclaration de rétributions différées) n'aura pas lieu. Seuls seront jugés les deux autres inculpés sur cette partie du dossier, l'ex-bras droit de Carlos Ghosn, l'Américain Greg Kelly, et Nissan, en tant que personne morale.