Il s'agit de la souche H5, ont précisé les autorités, qui ne sont pas encore en mesure de dire s'il s'agit du virus H5N6 ou H5N8.
Selon le gouvernement, les cas enregistrés touchent entre 310.000 et 320.000 poulets d'une ferme de la préfecture de Niigata (nord-ouest) et 16.500 canards d'un élevage d'Aomori (nord).Il se peut que d'autres cas apparaissent dans d'autres régions, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'une conférence de presse.
Le Premier ministre, Shinzo Abe, a immédiatement ordonné de prendre les dispositions sanitaires habituelles dans ce type de circonstances, ont indiqué le ministère et le porte-parole du gouvernement.
Les paysans concernés se sont vu ordonner de ne pas déplacer leurs volailles dès la découverte de cas de morts suspectes d'animaux dans leurs élevages respectifs.
Les tests pratiqués ont révélé la présence de la maladie chez les poulets et canards incriminés.L'abattage des poulets et l'assainissement des lieux devraient être terminés d'ici au 2 décembre, et celui des "canards français" (selon la dénomination japonaise) d'ici à la fin de la journée de mardi.
Il s'agit des premiers cas relevés en élevage au Japon depuis janvier 2015, selon le ministère de l'Agriculture. "Il n'y a pas eu au Japon de cas recensé jusqu'à présent de transmission à l'homme via la consommation de viande de volaille ou d'oeufs", a souligné la même source.
Ces nouvelles infections surviennent à l'approche des fêtes de Noël au cours desquelles les Japonais consomment beaucoup de viande de poulet.