"Un avion russe de détection A-50 a violé l'espace aérien de Séoul à deux reprises au large de la côte orientale, contraignant l'armée de l'air à déployer ses appareils", a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen.
L'incident s'est produit près des Iles Dokdo. Il s'agit de la première intrusion de ce type depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
Selon une porte-parole de la présidence sud-coréenne, dans un message au secrétaire du Conseil de sécurité russe, le conseiller à la sécurité nationale, Chung Eui-yong, a avertit qu'il y aurait de graves conséquences si une telle violation se reproduisait.
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"Nous étudions cet incident très sérieusement et nous prendrons des mesures beaucoup plus dures si cela se reproduisait", a annoncé M. Chung. "Je demande au Conseil de sécurité de Russie d'évaluer la situation et de prendre les mesures nécessaires", a-t il ajouté.
Moscou dément avoir violé l'espace aérien sud-coréenPour sa part, Moscou a démenti avoir violé l'espace aérien sud-coréen, déclarant que ses avions avaient mené des opérations programmées dans les eaux internationales.
Moscou a scandé que rien de grave ne s'était produit.
De son côté, le ministère russe de la Défense a signalé que deux bombardiers Tu-95MS des forces armées russes ont effectué un vol planifié au-dessus des eaux neutres de la mer du Japon, affirmant par ailleurs qu'"aucun coup de semonce" n'avait été tiré par la Corée du Sud.