"Nous sommes confrontés à un retour inédit de la violence et à des violations massives des droits de l'Homme", a estimé le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, citant la guerre en Syrie et les exactions de l'Etat islamique en Irak et de Boko Haram en Afrique.
Et "partout dans le monde, des voix, toujours plus nombreuses, s'élèvent pour demander plus de libertés, un meilleur accès aux droits, plus de citoyenneté", a-t-il dit, devant le Conseil.
Aussi, a-t-il assuré, "inscrire la promotion des droits de l'Homme, des libertés fondamentales, de l'Etat de droit dans ce contexte, c'est avoir l'ambition de contribuer à une paix durable, à la stabilité politique et au développement, tout en répondant aux aspirations des peuples", avant de conclure : "C'est pour porter ce message que la France est candidate pour le mandat 2018-2020".
Il a expliqué que si la France est élue, elle s'engagera autour de quatre axes: le "combat contre la remise en cause de l'universalité et l'indivisibilité des droits de l'Homme; le "combat pour la défense de principes inviolables" dont l'abolition de la peine de mort; la lutte contre "l'impunité"; et la promotion d'une "société civile libre et ouverte".
Le Conseil des droits de l'Homme compte 47 Etats membres élus par l'Assemblée générale de l'ONU. Il tient trois sessions chaque année et examine par ailleurs la situation des droits de l'Homme dans tous les pays du monde.