La France rend hommage aux victimes des attentats meurtriers du 13 novembre 2015

Edouard Philippe, le Premier ministre, se recueille devant une plaque en mémoire des victoires.

Edouard Philippe, le Premier ministre, se recueille devant une plaque en mémoire des victoires. . DR

La France se remémore, ce mardi, le souvenir des attentats tragiques du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis (nord de la capitale française) qui ont fait 130 morts, dont 90 dans la seule salle de concerts du Bataclan.

Le 13/11/2018 à 10h23

Un hommage national est rendu à cette occasion aux victimes de ces attentats qui ont fait également plus de 400 blessés.

Des cérémonies officielles sont ainsi présidées depuis les premières heures de la matinée par le premier ministre français, Edouard Philippe, en présence notamment de membres du gouvernement et d'élus, sur les six lieux ciblés par les auteurs de ces actes terroristes, les plus meurtriers jamais commis en France.

Le cortège comprend aussi les maires de Paris et de Londres, témoignage de «l'amitié très forte qui lie leurs deux villes et de leur solidarité mutuelle face au terrorisme» ainsi que des représentants d’associations de victimes et des ambassadeurs en poste à Paris.Le soir du 13 novembre 2015, neuf hommes avaient mené une série d'attaques aux abords du Stade de France de Saint-Denis et dans la capitale, sur des terrasses de restaurants et dans la salle de concerts du Bataclan.

Le procès des membres de la cellule qui ont participé à la préparation de ces attaques et l'unique membre des commandos encore en vie, Salah Abdeslam, actuellement détenu à Fleury-Mérogis (sud de Paris), s'ouvrira probablement début 2020 après la fin des investigations dans ce dossier en octobre 2019.

"On est en train de terminer avec les mises en examen de personnes détenues en Belgique qui n'avaient pas encore été mises en examen chez nous et d'essayer de s'attacher à obtenir la preuve du décès de certains des organisateurs de ces attentats qui seraient restés en Syrie et en Irak", avait indiqué fin mai le parquet de Paris.

"Les juges espèrent avoir terminé leurs investigations dans ce dossier en octobre 2019, ce qui permettrait d'avoir une ordonnance de mise en accusation en début d'année 2020", avait ajouté la même source.

Cette ordonnance, qui marque l'achèvement de la procédure d'instruction, ouvrira la voie au renvoi de l'affaire devant un tribunal pour y être jugée.

Le 13/11/2018 à 10h23