Parmi les pays touchés par cette mesure, ces médias citent l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis (EEAU) et le sultanat d'Oman. Ces pays représentent au moins 25% des exportations d’armes sud-africaines. D’après informations révélées ce lundi 25 novembre, cette mesure entraîne des pertes évaluées à plusieurs milliards de dollars et menace des milliers d’emplois dans le secteur de la défense, déjà touché par la crise économique qui frappe l’Afrique du Sud.
Les médias expliquent que le différend entre l’Afrique du Sud et les pays de la région MENA porte sur une clause dans les documents d’exportation, exigeant des pays importateurs de ne pas transférer les armes achetées en Afrique du Sud vers une tierce partie. Ces documents exigent aussi des pays importateurs de permettre aux responsables sud-africains de procéder à des inspections des armes importées pour vérifier que les clauses d’importation sont respectées.
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Denel, le principal groupe sud-africain d’armement, s’est plaint de ce blocage, et souligne que certaines de ses exportations vers les pays de la région MENA sont bloquées depuis le mois de mars dernier.
Par ailleurs, toujours selon ces médias, les pays importateurs, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, engagés dans une guerre au Yémen, refusent les inspections sud-africaines, arguant que ces inspections violent leur souveraineté.