Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a pris 1,27%, pour clôturer à 85,83 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en avril, il a progressé de 1,94%, à 79,68 dollars.
Les cours avaient initialement reculé après la publication de l’article du Wall Street Journal, selon lequel les Emirats songeraient à quitter le cartel énergétique du fait de dissensions avec l’Arabie saoudite.
Cheikh Mohammed ben Zayed, président émirati, s’inquiéterait de l’influence croissante des Saoudiens au Yémen, ainsi que de divergences de vue sur la politique de l’Opep.
Les Emirats arabes unis seraient ouverts à une augmentation de la production de l’alliance, une demande forte des Etats-Unis, mais cette vision s’oppose à celle de l’Arabie saoudite.
Sous pression saoudienne, l’Opep+ (Opep et ses alliés) a décidé, début octobre, de réduire ses volumes de deux millions de barils par jour.
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Les Emirats arabes unis ont rapidement démenti l’information à plusieurs organes de presse, vendredi.
«Le démenti a été ferme, ce qui a sorti cette question de l’équation», a commenté John Kilduff, d’Again Capital. Pour l’analyste, l’épisode illustre le fait que le marché «est à la merci de la moindre déclaration et de la suggestion que l’Opep pourrait remonter ou réduire sa production».
Le marché s’est de nouveau concentré sur la Chine, qui a eu droit à un nouvel indicateur encourageant vendredi, l’indice PMI dans le secteur des services remontant à 55,0 points en février contre 52,9 en janvier, au-dessus des 54,5 attendu.
Par ailleurs, les autorités chinoises et sud-coréennes ont indiqué que le nombre de vols entre les deux pays allait progressivement augmenter pour retrouver son niveau d’avant la pandémie de coronavirus.
Pour Edward Moya, d’Oanda, les cours ont aussi été stimulés par l’annonce d’une nouvelle baisse du nombre de puits en fonctionnement aux Etats-Unis, selon les données du groupe américain Baker Hughes.
Depuis décembre, le nombre des puits s’est réduit de 35 unités, soit près de 6%, alors que l’industrie avait annoncé une montée en puissance en 2023.