Tillerson, qui répondait aux questions des journalistes lors d'une visite en Jordanie, a affirmé le soutien de Washington à "un Liban libre, démocratique et échappant à l'influence des autres". "Et nous savons que le Hezbollah libanais est influencé par l'Iran, une influence que nous considérons nuisible pour l'avenir du Liban à long-terme".
Cependant, a souligné le responsable américain, "nous devons aussi reconnaître la réalité, le fait qu'il (le Hezbollah) fait également partie du processus politique au Liban".
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Considérée par les Etats-Unis comme un groupe "terroriste", la formation chiite armée est un poids lourd de la vie politique libanaise mais elle a également joué un rôle clé dans la région notamment dans le conflit en Syrie.
L'influence du Hezbollah était au coeur d'une crise politique au Liban qui a vu le Premier ministre, Saad Hariri, démissionner en novembre avant de revenir sur sa décision après avoir obtenu des partis libanais la réaffirmation d'une "distanciation" du Liban par rapport aux crises régionales, le bras de fer irano-saoudien notamment.