«Nous assistons à l'effondrement du Yémen», a averti jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en lançant, devant le Conseil de sécurité, un appel pour agir afin d’éviter que le pays ne s’enlise dans le chaos. Et d’ajouter que la communauté internationale ne peut «se contenter d'assister impuissante» à cet effondrement, relevant les «défis» auxquels fait face le Yémen, soit, entre autre, «une crise politique dangereuse», des «tensions sécessionnistes croissantes dans le Sud» et «une grave crise humanitaire» qui touche désormais 16 millions de personnes.
Tous ces défis constituent «une menace pour la paix et la sécurité régionale et internationale», a affirmé Ban Ki-moon, appelant toutes les parties prenantes au Yémen à entamer des négociations et à coopérer de «bonne foi» afin de rétablir dès que possible une autorité gouvernementale légitime . «Nous devons tout faire pour aider le Yémen à éviter le précipice et à restaurer le processus politique», a-t-il conclu.