Les États-Unis ont signé, hier mercredi 13 septembre, un accord avec Bahreïn pour renforcer les liens sécuritaires et économiques entre les deux pays. L’accord prévoit notamment du partage de renseignement, des échanges scientifiques et de la coopération économique entre les États-Unis et Bahreïn, un pays qui accueille la 5ème flotte américaine et dont les relations avec l’Iran sont tendues.
Ce texte doit permettre «de mieux travailler ensemble à la réponse aux menaces au moment où elles apparaissent», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors de la signature à Washington, aux côtés du prince héritier Salmane ben Hamad Al-Khalifa.
Les deux pays doivent aussi travailler ensemble sur des «technologies de confiance», une référence au matériel, souvent chinois, que Washington voit comme un risque pour la sécurité.
Bahreïn avait été visé par un embargo sur les armes décidé par Barack Obama à la suite de la répression de manifestations de contestation animées par des partis chiites, dans la foulée des Printemps arabe en 2011. L’administration Trump avait ensuite repris langue avec Manama, notamment en raison de la normalisation de ses relations avec Israël à partir de 2020.
Des ONG accusent régulièrement Bahreïn de «sérieuses violations» des droits humains et «d’actes de répression» contre des opposants emprisonnés. Une question que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a promis d’aborder avec les responsables bahreinis.