"Le royaume a réalisé un travail gigantesque en matière de lutte contre l’extrémisme violent notamment par l’éducation", a souligné cet expert des questions liées à la sécurité internationale, au terrorisme et aux affaires de la région MENA, lors d’une rencontre organisée par l’American Jewish Council (AJC), en marge de la convention du Parti Républicain, qui se tient à Cleveland depuis lundi dernier et qui connaîtra son apothéose, ce jeudi, avec le discours d’acceptation de Donald Trump de sa nomination officielle en tant que porte-drapeau du GOP aux présidentielles US.
Walid Phares a insisté sur le fait que la lutte anti-terroriste passe impérativement par une logique de coopération entre les Etats-Unis et les pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, "une partie du monde où le Maroc jouit d’une position de leadership".
Souscrivant à l’approche mise en place par le royaume qui porte, entre autres, sur la formation des imams africains, l’expert US a tenu à préciser qu’au moment “où nous sommes occupés à lutter contre Daesh dans le Levant, ce groupe terroriste est en train de prendre pied en Libye avec des implications qui risquent de toucher l’ensemble de la région du Sahel", d’où la nécessité, a-t-il dit, pour les Etats-Unis, particulièrement la prochaine administration, d’œuvrer dans le cadre d’une approche multidimensionnelle, avec les gouvernements de la région, "comme le Maroc, qui dispose d’une expérience unique en la matière, la Tunisie et l’Egypte".