Confronté à une contestation inédite depuis qu'il est arrivé à la tête de l'Etat il y a 20 ans, Bouteflika, 82 ans, s'est engagé dimanche soir, s'il est réélu, à engager des réformes, à ne pas terminer son mandat et à organiser une présidentielle anticipée à laquelle il ne se représentera pas.
Aucun policier n'était visible dans le centre de la capitale, quadrillé ces derniers jours par un impressionnant dispositif sécuritaire, a constaté un journaliste de l'AFP. Le cortège semblait grossir à mesure qu'il sillonnait le coeur d'Alger, où de nombreux véhicules, voitures et scooters, circulaient en klaxonnant.
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A Béjaïa, en Kabylie, une région traditionnellement frondeuse, plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés devant le siège de la wilaya (préfecture) aux cris de : "Vous voulez la guerre ? On est là !", ont raconté des habitants à l'AFP.
D'autre marches nocturnes similaires se déroulaient dans plusieurs autres villes, selon le site d'information internet TSA (Tout sur l'Algérie), notamment à Jijel (250 km à l'est d'Alger), Boufarik (25 km au sud), Bouira et Guelma (82 et 350 km au sud-est).