Des «résultats encourageants», en attendant de «belles perspectives». C'est en ces termes que les responsables des Aéroports du Mali (ADM) tirent le bilan sur l’année écoulée et entament l’activité pour 2016.
Lors d’un conseil d’administration qui vient de se tenir à Bamako, ADM a indiqué que 2015 s’est soldé par une hausse de 10% du trafic passager par rapport à 2014. Ces chiffres positifs sont rapportés par le quotidien national «L’Essor», qui ne précise pas le nombre de personnes ayant transité par ces plateformes aéroportuaires.
Malgré tout, le journal y voit les fruits des «efforts commerciaux et de communication pour attirer de nouvelles compagnies aériennes». Relayant les informations fournies par ADM, le quotidien écrit que de «nouvelles compagnies sont arrivées s’ajoutant à la douzaine de compagnies aériennes qui continuent d’opérer normalement sur l’aéroport de Bamako».
Par ailleurs, poursuit «L’Essor», les aéroports de Mopti, Gao et Tombouctou ont été desservis en grande partie par les vols des opérations humanitaires des Nations Unies. Ceux de Sikasso, Nioro, Yélimané et Kayes continuent à recevoir les vols de compagnies locales d’aviation légère. Pour le PDG d’ADM, Daouda Dembélé «ces résultats encourageants prédisent de belles perspectives pour Aéroports du Mali».
Quant à l’année 2016, l’activité sera marquée par la finalisation de la relecture du manuel de procédure et l’accord d’établissement, la migration vers la nouvelle aérogare, de l’aéroport de Bamako, (qui s’appelle désormais «Aéroport international Modibo Kéïta Senou»), ou encore par la participation à l’organisation du sommet Afrique-France. Il est également attendue la reprise des activités à l’aéroport de Kayes Dag-Dag.
Toujours durant l’année en cours, ADM entend «développer des activités extra-aéroportuaires et renforcer les mesures de sureté et de sécurité au niveau de ses plateformes», note «L’Essor».
Pour exécuter ce programme d’activités, les ressources prévues en 2016 comprennent un produit d’exploitation prévisionnel de 6,7 milliards de Fcfa en hausse de 7% par rapport à 2015, et une charge d’exploitation en prévision également de 6,7 milliards de Fcfa soit une augmentation de 9%. Les prévisions d’investissements sont chiffrées à 1,1 milliard de Fcfa.
