Cette force est créée pour répondre aux situations dangereuses telles que les actes de terrorisme ou les interpellations d'individus dangereux et de forcenés. La formation était assurée par deux spécialistes de l’Unité de gestion de crise de la police française. Les éléments retenus l’ont été sur la base d’une «sélection extrêmement rigoureuse», indique le journal L’Essor.
Dès l’annonce de la mise en place de ladite unité d’intervention, les initiateurs français ont reçu 300 dossiers. Vingt-quatre seulement ont été retenus sur les quatre-vingts présélectionnés, ajoute le journal. Selon l’un des formateurs, « les policiers en formation sont d’un très bon niveau physique et acquièrent rapidement les protocoles des techniques d’intervention et de tir à l’arme de poing que nous dispensons depuis le début du mois ».
«Avec la montée de la criminalité violente, il faut des hommes et des femmes formés et entraînés pouvant réagir et même pro-agir pour mettre hors d’état de nuire les criminels d’un nouveau genre », a déclaré Mahamadou Zoumana Sidibé, commissaire divisionnaire et directeur du personnel, des finances et du matériel de la Direction générale de la police nationale, lors de la cérémonie de remise de diplômes. La FIPN continuera à profiter d'une formation spécialisée, chapeautée par la coopération bilatérale française.
