Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) préviennent que «les financements actuels permettront à peine de couvrir les besoins jusqu’en fin avril».
En collaboration avec le gouvernement mauritanien et les Organisations non gouvernementales (ONG), ces agences apportent protection et assistance aux réfugiés maliens du sud/est de la Mauritanie arrivés massivement au début de l’année 2012 suite à la crise militaire, sécuritaire et humanitaire dans le septentrion malien.
Depuis, ce sont ces trois agences de l’ONU qui assurent l’assistance aux refugiés en se répartissant les rôles. Ainsi, le HCR assure la distribution de produits alimentaires, la protection des réfugiés et leur accession à l’éducation primaire, à la santé, à l’eau, à l’assainissement, à l’hygiène et fournit une assistance sur mesure pour les plus vulnérables.
Pour sa part, le Programme alimentaire mondial (PAM) apporte une assistance alimentaire et nutritionnelle aux 50.000 réfugiés maliens, fournit la nourriture distribuée tous les mois à tous les réfugiés, effectue des distributions de suppléments nutritionnels enrichis en vitamines oligo-éléments aux enfants de moins de cinq ans, aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes pour prévenir les malnutritions aigues modérées et donne un repas chaud par jour aux enfants des écoles.
Quant à l’UNICEF, son action s’oriente vers le renforcement de l’accès aux services sociaux de base en termes de nutrition, de santé et d’éducation.
Pour continuer à assurer les besoins élémentaires des 50.000 réfugiés maliens en Mauritanie, les agences sont en quête de 3,5 millions de dollars pour couvrir les besoins immédiats.
