«L’accès universel à une énergie adaptée et à moindre coût revêt une importance capitale pour le gouvernement, car il s’agit d’un secteur structurant et donc vital, aussi bien pour créer les conditions favorables au développement économique que pour améliorer le cadre de vie des populations» a expliqué le Premier ministre mauritanien, Yahya ould Hademine, lors de sa Déclaration de politique générale.
Dressant le bilan du gouvernement au niveau du secteur énergétique durant l’année 2015, il a rappelé que «les efforts du gouvernement ont porté sur l’achèvement du projet de construction d’une centrale hybride d’une capacité de 180 mégawatts à Nouakchott, qui représente la première phase de production de l’électricité à partir du gaz pour atteindre à terme une capacité de 700 mégawatts».
Dans le même registre, l’année dernière a été marquée par l’achèvement d’une centrale éolienne d’une capacité de 30 mégawatts, en plus des projets de transport de l’électricité à partir de Nouakchott, de transport et de distribution de l’électricité à l’intérieur de la capitale, l’installation de centrales hybrides dans diverses régions du pays et l’extension du réseau de basse tension dans plusieurs zones.
En outre, il a été procédé récemment à la pose de la première pierre pour la construction du Centre national de conduite.
Parallèlement, «le gouvernement a poursuivi la finalisation des études de faisabilité et le lancement d’un avis d’appel d’offre international relatif aux lignes de transport de l’énergie entre Nouakchott et les frontières avec le Sénégal, entre Nouakchott et Nouadhibou, et la construction de deux (2) centrales à Néma et Adel Bagrou (localités de l’Est)», a t-il expliqué.
En perspectives, «l’année 2016 verra l’amorce des travaux d’interconnexion avec le Réseau de l’Organisation pour la Mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’établissement d’une ligne de 33 KV entre les villes de Kaédi et Boghé (Sud), l’installation de la station solaire de Nouakchott d’une capacité de 30 mégawatts, l’hybridation de 7 centrales thermiques et solaires dans les villes d’Atar, Akjoujt, Boulenoir, Chami, Aioun et Aleg et l’hybridation des stations éoliennes situées sur le littoral et des stations de l’Aftout Chargui-Centre Est).
Toujours au chapitre des perspectives «de nouveaux projets sont à l’étude, notamment celui de la ligne haute tension Nouakchott/Akjoujt/Choum/Zouerate et le projet d’installation de réseaux autonomes dans les Hodh, 600 km de ligne de transport de 33 KV».
