Le ministre mauritanien de la santé, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, et son homologue tchadien, Hacen NDiaya Doum, ont conclu un accord en vertu duquel les patients tchadiens pourront bénéficier de soins dans le Centre d’oncologie de Nouakchott (CNON), devenue un établissement «de référence au niveau sous régional grâce à sa technologie de pointe, à ses équipements modernes et son personnel qualifié et expérimenté».
Ce centre assure aujourd’hui d’excellents services sanitaires. L’accord permettra également un échange d’expérience et d’informations sur le cancer entre les 2 pays», selon le ministre mauritanien de la santé.
Plus que la dimension sous régionale, le Centre d’oncologie de Nouakchott peut devenir un Centre africain de traitement des maladies cancéreuses, a ajouté le ministre Ould Jelvoune.
Au-delà de l’accord du lundi 11 janvier, le responsable gouvernemental mauritanien a rappelé l’élan global de progrès sur le plan sanitaire dans lequel s’inscrit et évolue le Centre national d’oncologie de Nouakchott.
«Des avancées notoires enregistrées depuis 2009 grâce à des priorités gouvernementales clairement définies ont permis de réaliser d’importants acquis en termes d’extension, de réhabilitation, de modernisation des structures et des équipements, mais aussi de formation des ressources humaines médicales et paramédicales», a expliqué le ministre. Il a en outre insisté sur l’élaboration de politiques cohérentes dans le secteur de la santé et la mobilisation des ressources financières sur fonds propres de l’Etat.
Pendant sa présence en Mauritanie, le ministre tchadien de la santé a visité un certain nombre de centres d’intérêt, notamment les pavillons du Centre national d’oncologie de Nouakchott (CNON).