«La Mauritanie sera l’un des 14 États à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa 23e session qui se tient du 2 au 13 novembre 2015», apprend-on dans les colonnes de cridem.org. Le site d’information rappelle que le premier EPU de la Mauritanie s’est tenu le 10 novembre 2010.
La discussion se fera sur la base d’un ensemble de références. Il s’agit d’abord du rapport national (informations soumises par l’État sous examen), d’une compilation des informations provenant des rapports d’experts des droits de l’Homme, des organes de traité des droits de l’homme, ainsi que d’autres organismes des Nations Unies. Il s’agit aussi «d’examiner le résumé des informations émanant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’Homme, les organisations régionales et la société civile», selon un communiqué repris par plusieurs médias locaux.
Parmi les questions qui seront abordées, figurent aussi des sujets forts comme «le plan d'action de la Mauritanie pour l'élimination des conséquences de l'esclavage», la lutte contre la discrimination raciale, ainsi que les droits de la femme, particulièrement les discriminations à l'égard des femmes.
D’autres problématiques comme la persistance de la pratique des mutilations génitales féminines, le mariage précoce et les violences à l'égard des femmes sont aussi au programme de cette réunion de plusieurs jours. «Les mesures visant à qualifier le viol d'infraction criminelle; les conditions des lieux de détention, particulièrement les mesures pour éliminer la torture et le mauvais traitement», seront aussi examinées, selon cridem.org.
Enfin, la mise en œuvre d'un moratoire sur la peine de mort, les mesures pour réduire la pauvreté et assurer la sécurité alimentaire, ainsi que le droit à l'éducation et le travail des enfants, seront aussi discutées. Les médias reviennent aussi sur les objectifs de cette rencontre. «Ce deuxième examen a pour but de permettre aux Etats examinés de faire part des développements intervenus sur le plan des droits de l’Homme dans le pays depuis l’examen du premier cycle et leur donne l’occasion d’énoncer les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours de l’examen précédent», explique-t-on.