Les médias d’Etat bénéficieront de 1,6 milliard d’ouguiyas, soit plus de 50% de la subvention publique destinée au secteur de la presse. Une part reviendra aussi aux cellules de communication des ministères pour les renforcer.
C’est ce que révèlent plusieurs sites d’information de la place, dont cridem.org qui rappelle que «l’aide publique à la presse en général et celle destinée aux médias privés, a augmenté en Mauritanie ces dernières années». En 2012, en effet, l’aide à la presse privée, instituée par la loi, était de 200 millions d’ouguiyas, soit quelque 600.000 dollars.
Face à l’augmentation du montant, les supports de communication se sont aussi multipliés, à tel point que la subvention reste insuffisante. L’assiette des bénéficiaires éligibles s’est fortement diversifiée pendant ces dernières années.
Les critères d’accès à l’aide sont, entre autres, la situation des employés, la périodicité de l’organe de presse, sa régularité, le niveau de distribution ainsi que sa diversité.
L’aide est gérée par une commission dédiée qui travaille à soutenir l’impression des journaux, l’équipement des entreprises de presse, le paiement des journalistes, la sécurité sociale, l’encouragement des talents, les aides aux associations, syndicats, regroupements de la presse et à la maison de la presse.