C’est le ministre mauritanien de l'Economie et des Finances, El Moctar Ould Djay, et José Antonio Sabadell, ambassadeur et chef de la Délégation Européenne à Nouackchott, qui ont paraphé les documents relatifs à la concrétisation de cette opération.
Selon l’Agence mauritanienne d’information (AMI), ces 27 millions d'euros (10 milliards d'ouguiyas) serviront surtout au «renforcement de la résilience des populations vulnérables à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle».
Le montant sera ainsi consacré, dans un cadre plus global, «à l'appui institutionnel au ministère de l'agriculture et au ministère de l'élevage et au-delà à la structuration du secteur agro-pastoral».
L’agence de presse rapporte aussi les déclarations du ministre de l'Economie et des Finances qui «s'est félicité de l'intérêt nouveau qu'accorde l'Union Européenne au secteur agro-pastoral. Et le ministre de préciser que le secteur est «une priorité majeure de la politique du gouvernement pour le développement de l'agriculture et de l'élevage dans notre pays».
Ce programme a pour objectif de renforcer la gouvernance en matière d'accès équitable et de gestion durable des ressources dans le contexte du changement climatique dans les wilayas du Hodh Charghi, du Hodh El Gharbi, de l'Assaba et du Guidimakha.
Du côté de l’UE, l’on affirme que les projets qui seront réalisés contribueront à améliorer les conditions de vie des populations. «Il a en outre exprimé la disposition de l'Union Européenne à accompagner les efforts de la Mauritanie en matière de développement», rajoute-t-on auprès de l’AMI.