Ce projet s’inscrit en effet dans la politique sectorille du pays destiné à booster le segment de l’Internet haut debit. L’idée est de faire de ce segment un nouveau relais de croissance pour le secteur des télécommunications, libéralisé depuis plus de dix ans déjà.
Pour le site d’information cridem.org, qui rapporte l’information, la mise en place du RIMIX ouvrira aussi "de nouvelles perspectives de croissance et de développement pour le secteur privé, en favorisant le développement d’applications et de contenus locaux”. Ce point d’échange devient “l’emplacement naturel d’hébergement d’une foison d’autres services qui réduisent les exigences en largeur de bande tout en améliorant la vitesse et la fiabilité d’accès à Internet pour les utilisateurs locaux”, explique le portail d’information.
L’amélioration de la vitesse d’accès pour le contenu local devrait en effet encourager les développeurs locaux à produire des applications et de contenu locaux. Cette infrastructure est aussi considéré comme un élément clef de l’attractivité numérique d’un pays, favorisant souvent des fournisseurs de contenus internationaux à s’établir dans le pays.
Rappelons que la Mauritanie s’est dotée d’une Stratégie nationale 2012-2016 de modernisation de l’administration et des TIC. Cridem.org rappelle que cette stratégie repose sur six axes: le développement des moyens d’accès pour tous à la société de l’information, l’adaptation du cadre juridique des TIC, l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité du service public, le développement de l’administration électronique, le développement de l’économie numérique et des appuis technologiques sectoriels.