La chancelière allemande ne se rendra finalement pas en Algérie, comme prévu, pour une visite officielle de deux jours qui devait commencer ce lundi 20 février.
La cause? Ce vide à la tête de la première institution du pays avec un président, à la fois malade et invalide, et qui vient visiblement de faire les frais d’une mystérieuse «bronchite aigüe» comme le soulignent les autorités algériennes.
L’agence officielle algérienne, APS, parle en effet d’une "indisponibilité temporaire" de Abdelaziz Bouteflika et qui serait due à une "bronchite aigüe", selon les termes utilisés dans un communiqué d’El Mouradia.
"Ce report est dû au fait que Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, qui se trouve à sa résidence à Alger, est indisponible temporairement, du fait d'une bronchite aigüe", explique le même communiqué.
Mais cette «indisponibilité temporelle» relance la question brûlante de la vacance au sommet de l'Etat algérien et d'une succession incertaine qui va probablement plonger le pays dans l'inconnu.