"Le gouvernement considère que l’instrument le plus adéquat pour mettre en œuvre cette mesure –d’interdiction NDLR- est un décret-loi", indique un communiqué de l'Exécutif publié au terme de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.
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Cette décision, motivée par une "nécessité urgente" a pour objet de faire face à l’utilisation de plus en plus fréquente de ce type d’embarcations notamment pour le trafic de stupéfiants et d’êtres humains, relève-t-on de même source. Le communiqué note que le simple fait de posséder ce type d’embarcation donnera désormais lieu à sa saisie par les forces de sécurité.
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"L’urgence et la gravité" du problème justifient l’adoption de ce décret-loi, poursuit la même source, estimant nécessaire l’adoption, dans les plus brefs délais, de ce texte de loi par le parlement. "Il est urgent de mettre fin à ce problème", a souligné la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Celaá, lors d'un point de presse au terme de la réunion du Conseil des ministres, notant que les bateaux "go fast" sont désormais interdits sur tout le territoire espagnol.