Il est reproché à cet homme au casier judiciaire vierge, de revendre sur Internet des bracelets, des bagues, des lunettes et des drapeaux ramassés sur le lieu de l'attentat de Nice, précise-t-on de source judiciaire.
Le tribunal correctionnel de Nice relève dans son jugement que le mis en cause, qui avait publié trois photos d'objets sur le site, informait les internautes qu'il disposait d'une vingtaine d'autres articles et qu'il est disposé à envoyer des photos sur demande.
La cellule cyber-criminalité de la police judiciaire avait identifié, le 18 juillet, l'auteur de cette publication sur Internet, puisque l'homme a laissé son numéro de téléphone sur l'annonce, qui était ainsi libellée: "Objets du massacre du 14 juillet, prix à débattre".
La défense du mis en cause a indiqué que les objets appartenaient à sa famille, notamment une bague, qui aurait été offerte par sa mère à sa soeur, des arguments rejetés en bloc par les magistrats du tribunal qui ont suivi les réquisitions du parquet.
Outre la tentative d'escroquerie, cet homme est poursuivi par le tribunal pour détention de stupéfiants après la découverte de deux plants de cannabis à son domicile.