L'envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye, l'Espagnol Bernardino Léon, est attendu ce jeudi au Maroc pour présider un nouveau round de négociations inter-libyennes à Skhirat.
Cette reprise de négociations qui constitue "le dernier kilomètre difficile" pour former un gouvernement d'union nationale libyen, selon lui, intervient après les pourparlers qui ont eu lieu, en fin de semaine dernière à Genève. Une phase qui s’est inscrite en droite ligne des discussions qui avaient eu lieu la semaine dernière au Maroc.
Dans un communiqué publié sur son site internet, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul) s'est dite convaincue que cette rencontre "sera décisive", appelant les parties libyennes à s'engager dans les discussions dans un esprit de réconciliation et de compromis et à faire montre d'une volonté de parvenir à un accord politique en vue de la paix et de la stabilité en Libye. Elle a également salué les efforts des parties qui ont présenté leurs observations sur le projet d'accord politique au cours des derniers jours, se félicitant de la récente décision du Congrès national général (GNC), qui n’a pas encore paraphé l'accord de paix inter-libyen signé à Skhirat le 11 juillet, de participer à ce nouveau round de négociations.
A ce propos, le chef de la délégation dudit Parlement s'est d’ailleurs dit optimiste après les discussions qu’il a eues vendredi à Genève, avec l'émissaire de l'ONU. Il a également salué de "nouvelles idées" formulées pour inclure ses demandes en vue d'un accord global.
"Nous avons rencontré (l'émissaire) Bernardino Leon pendant cinq heures (...). Nous avons parlé de tous les points que nous voulions aborder. Cela a été une réunion productive et fructueuse", a déclaré en substance Awad Abdel Salek, vice-président du Congrès général national .
