Panama papers fait ses premiers dégâts collatéraux entre Paris et Alger. L’ambassadeur français en Algérie a été convoqué aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères où Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, lui a signifié le mécontentement des autorités quant à ce que l’agence officielle (APS) a qualifié de «campagne de presse, hostile à l’Algérie et à ses institutions».
Les autorités algériennes n’ont pas trouvé à leur goût les écrits des médias français en relation avec les révélations de Panama papers.
Pour Alger, la liberté de la presse ne saurait justifier une «campagne qui a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle».
Mais l’agence officielle parle également d’«autres activités publiques», sans plus de précision.
Quant au site TSA, il ajoute que la convocation de l'ambassadeur français à Alger s'explique aussi par le soutien de Paris au Maroc sur le dossier du Sahara. Ce qui aurait envenimé l’atmosphère entre les deux pays à quelques jours du sommet franco-algérien.