"Nous sommes impatients de connaître les recommandations de la commission", a déclaré la vice-présidente panaméenne, Isabel de Saint Malo, indiquant souhaiter une remise formelle de ce rapport dans les prochains jours.
Cette commission avait été créée après le scandale des Panama Papers, la révélation de 11,5 millions de documents mettant à jour l'activité d'un bureau d'avocats panaméen ayant échafaudé une infinité de sociétés opaques dans le monde entier, susceptibles de faciliter l'évasion fiscale et le blanchiment de capitaux à l'échelle internationale.
Mise en place en avril, la commission doit proposer des mesures renforçant la transparence et la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment de capitaux.
Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et l'expert en anti-corruption suisse, Mark Pieth, en sont membres aux côtés d'un Costaricien et de quatre Panaméens.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé jeudi contraindre désormais le système financier à publier les amendes infligées pour évasion fiscale afin d'améliorer l'image du pays.
Le système financier panaméen avait été la cible de nombreuses critiques après la révélation de ces documents. La France a ainsi réinscrit le Panama dans sa liste des paradis fiscaux et l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) a accusé le pays de ne pas lutter contre le blanchiment de capitaux.