Si les élections législatives prévues en mars se tenaient cette semaine, le Parti pour la liberté (PVV) deviendrait la première formation politique du pays avec 36 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du parlement néerlandais, selon le sondage hebdomadaire de référence de l'institut Maurice de Hond, publié dimanche.
Connu pour ses propos anti-islam, l'homme à la chevelure peroxydée a ainsi décroché deux sièges de plus par rapport à la semaine dernière, après "le prononcé du jugement dans son procès", a précisé l'institut.
Le PVV occupe actuellement douze sièges à la chambre basse.
Geert Wilders a été reconnu coupable vendredi de discrimination pour avoir promis, lors d'une soirée après les élections municipales de mars 2014, "moins de Marocains" aux Pays-Bas.
Sa popularité n'a cessé de grimper au cours de ce procès entamé le 31 octobre. La veille, les sondages lui attribuaient 27 sièges, score équivalent à celui du parti du Premier ministre.
Le député de 53 ans, à qui aucune peine n'a été infligée, va interjeter appel après avoir snobé la quasi-totalité des audiences de ce qu'il juge être un "procès politique".
Selon ce sondage, le Parti populaire libéral et démocrate (VVD) du Premier ministre libéral Mark Rutte arriverait en deuxième position avec 23 sièges, contre les quarante sièges qu'il occupe actuellement.
Et les travaillistes du PvdA, partenaires de la coalition gouvernementale, obtiendraient dix sièges, contre les 35 actuels.