Un tel voyage impose un "minimum de conditions (qui) ne sont actuellement pas réunies", affirme Mgr parolin, secrétaire d'Etat du Vatican, qui vient d'effectuer un séjour en Irak.
"Le problème du terrorisme n'a pas été résolu", affirme le numéro deux du Saint-Siège qui, pendant son voyage, a eu l'impression, confirmée par les autorités de Bagdad, que "les racines de ce phénomène sont encore présentes".
Le cardinal Parolin a toutefois confirmé le souhait du souverain pontife de se rendre dans ce pays. "Ce serait certainement un très grand encouragement pour les Irakiens dans les difficultés qu'ils doivent encore affronter", avait-t-il déjà déclaré vendredi à Vatican News.
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Le pape se rendra dans les Emirats arabes unis début février, première visite d'un chef de l'Eglise catholique dans la péninsule arabique. Un déplacement en Irak avait été évoqué à cette occasion.
Ce voyage à Abou Dhabi, du 3 au 5 février, interviendra quelques semaines avant un voyage au Maroc, prévu fin février.
Grand partisan du dialogue avec l'ensemble des confessions chrétiennes et les autres religions, le pontife argentin s'est déjà rendu plusieurs fois dans des pays musulmans : au Proche-Orient et en Turquie en 2014, en Azerbaïdjan en 2016 et pour un précédent forum interreligieux en Egypte en 2017.
