Deux arrestations ont eu lieu à Barcelone en Espagne, une dans l'enclave espagnole de Melilla au Maroc, une à Wuppertal en Allemagne et une à Bruxelles.
"Les cinq détenus formaient une cellule dotée d'une structure parfaitement organisée, aux ordres de l'organisation terroriste Daech (EI), qui agissaient à travers différents canaux d'internet menant vers la page Facebook «Islam en Español», qu'administraient les personnes arrêtées en Allemagne et Belgique", a expliqué le ministère espagnol de l'Intérieur.
Cette page Facebook majoritairement en espagnol "est suivie par 32.500 internautes", a ajouté le ministère dans un communiqué. "Sous prétexte de divulger un contenu religieux, elle intercale des messages et commentaires radicaux glorifiant les combattants jihadistes et les actions menées par Daech" (l'acronyme arabe de l'EI), assure-t-il.
Les cinq détenus sont accusés d'avoir voulu inciter à commettre des attentats et recruter des candidats au jihad.
L'Espagne a jusqu'à présent été épargnée par des attentats meurtriers revendiqués par l'EI, contrairement à la France voisine, touchée depuis 2015 par une série d'attaques qui ont fait au moins 238 morts.