Cité par l'agence Pétra, Mahmoud al-Momani, également ministre d'Etat pour l'Information, a précisé que les condamnés avaient été exécutés à la prison de Souaga, au sud d'Amman.
Dix condamnés avaient été reconnus coupables "d'être membres d'une cellule terroriste" responsable de plusieurs attaques dont celles "contre les bureaux renseignements généraux en Jordanie, contre des membres des forces de sécurité et contre l'ambassade de Jordanie à Bagdad en 2003", a-t-il ajouté.
Les cinq autres avaient été reconnus coupables de "crimes horribles dont des viols".
La dernière exécution de masse en Jordanie remonte à décembre 2014 quand onze hommes condamnés à mort pour des crimes sans lien avec la politique ou le terrorisme avaient été pendus. Il s'agissait des premières exécutions depuis 2006.
La Jordanie est membre de la coalition internationale sous commandement américain qui mènent des frappes aériennes contre le groupe jihadiste Etat islamique en Syrie et en Irak.
Le royaume a été frappé par quatre attaques sanglantes en 2016. Des milliers de Jordaniens sont soupçonnés d'être des partisans de l'EI et d'Al-Qaïda.