Après dépouillement des bulletins de vote provenant de 32% des urnes, le oui était en tête avec 61,3%, contre 38,7% pour le non, selon les résultats partiels publiés par Anadolu.
Les Turcs ont voté dimanche sur une révision constitutionnelle visant à remplacer le système parlementaire par un système présidentiel, une mesure qui bouleverserait le système de gouvernance de la Turquie, membre important de l'Otan et partenaire de l'Union européenne.
Aux termes de cette réforme, le pouvoir exécutif serait détenu par le président, la fonction de Premier ministre serait supprimée et M. Erdogan pourrait rester au pouvoir au moins jusqu'en 2029.
Selon le président Erdogan, cette réforme est nécessaire pour doter la Turquie d'un exécutif fort et stable, pour lui permettre de faire face à d'importants défis économiques et sécuritaires.
Mais ses détracteurs dénoncent un texte écrit sur mesure pour satisfaire les ambitions de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire, notamment depuis le putsch avorté de juillet.
La campagne référendaire a été marquée par un traitement médiatique inéquitable en faveur du oui, le camp du non dénonçant en outre de multiples pressions.