Moscou a également confirmé dans un communiqué que Joe Biden avait proposé à Vladimir Poutine d'organiser une rencontre au sommet "dans un avenir proche", sans préciser si le président russe avait accepté cette proposition.
"Les deux parties se sont déclarées prêtes à poursuivre le dialogue sur les domaines les plus importants de la garantie de la sécurité mondiale, ce qui répondrait aux intérêts non seulement de la Russie et des États-Unis, mais de l'ensemble de la communauté internationale", a indiqué le Kremlin.
Selon Moscou, les deux hommes ont notamment abordé les tensions liées à l'Ukraine, Kiev et les Occidentaux accusant la Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de cette ex-république soviétique qui ambitionne de rejoindre l'Otan.
Parallèlement, les violences ont repris depuis le début de l'année dans le conflit dans l'Est de l'Ukraine entre forces de Kiev et séparatistes prorusses.
Dans ce contexte, "Vladimir Poutine a décrit les approches d'un règlement politique" basé sur les accords de paix de Minsk adoptés en 2015 pour mettre un terme au conflit, mais dont le volet politique n'a jamais été appliqué.
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Selon le Kremlin, le président américain a également "exprimé son intérêt pour la normalisation de la situation" avec Moscou et "l'établissement d'une interaction stable et prévisible sur des problèmes aussi graves que la stabilité stratégique et la maîtrise des armements, le programme nucléaire iranien, la situation en Afghanistan et le changement climatique mondial".
Le dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, qui a aidé à sortir les relations avec Washington de l'impasse dans les années 1980, a salué hier, mardi 13 avril 2021, un possible sommet entre les deux présidents.
"C'est le seul moyen de commencer à construire des relations bilatérales d'une nouvelle manière", a-t-il dit, cité par l'agence de presse russe Interfax.
Les relations entre Moscou et Washington sont au plus bas, plombées par des désaccords sur nombre de dossiers de l'Ukraine à la Syrie, des accusations d'ingérence électorale, d'espionnage et de cyberattaques.