Saïd Bouteflika, qui purge une peine de 15 de prison ferme à Blida, près d’Alger, «vit très mal son emprisonnement et craint sérieusement d’être empoisonné», dévoile notre confrère Observ’Algérie, révélant aussi que l’ex-conseiller spécial du président déchu Abdelaziz Bouteflika «refuse de manger et de prendre ses traitements».
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Une crainte d’autant plus fondée qu’elle émane de l’ex-détenteur des clefs du palais présidentiel El Mouradia, qui était bien au fait des mystérieux rouages du fonctionnement du régime vert-kaki, dont le recours à à ce genre de pratiques létales n’est un secret pour personne. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si des observateurs avaient privilégié la liquidation par voie d’empoisonnement de l’ex-chef d’état-major de l’armée algérienne, le défunt général Ahmed Gaïd Salah, juste après l’investiture du nouveau président Abdelmajid Tebboune. Le colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, serait également passé par là.
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Saïd Bouteflika risque de subir le même sort tellement il était haï des haut galonnés algériens, après la fracassante purge qu’il avait opérée en 2015, au nom de son frère malade, parmi les haut gradés algériens, aujourd’hui menés à la baguette par le Général Saïd Chengriha, ex-commandant des forces terrestres.
L’attitude de Saïd Bouteflika, à en croire la même source, serait due à des «troubles de son fonctionnement mental» qui se manifesteraient par «des comportements paranoïaques». Autant dire des signes mêmes de démence paranoïaque!, ce qui reviendrait à faire peut-être avaler, qu’à Dieu ne plaise!, la pilule d’une mise à mort programmée.