Le nouveau président de l’Union nationale interprofessionnelle des semences du Sénégal, (UNIS), Mamadou Thiam, appelle ses «camarades à se professionnaliser pour aller à la conquête du marché semencier de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, ndlr) et aussi pour faire face à la concurrence», rapporte le quotidien national sénégalais, «Le Soleil». Le journal, qui revient sur l'élection, jeudi dernier, du nouveau président de l’UNIS, note que «la filière veut faire valoir son expertise sur le plan international puisqu’elle a bataillé pour obtenir la libre circulation des semences dans l’espace CEDEAO ».
Donnant l'allocution du nouveau président de l’UNIS, «Le Soleil » rapporte que ce dernier insiste sur le «renforcement des capacités». «La filière est ouverte et il y a des possibilités énormes de profits. Il faut être compétitifs pour sortir du pays et exporter les produits», a déclaré Mamadou Thiam.
Avec l’harmonisation de la législation semencière au sein de la CEDEAO, «les semences valables au Sénégal le sont dans tous les autres pays. Une situation qui ouvre le marché national à la production étrangère avec laquelle il faudra désormais compter», poursuit «Le Soleil».
De son côté également, l’Etat encourage les producteurs à se structurer afin d’atteindre les objectifs du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS). Celui-ci se fixe comme objectif la production de 1,6 million de tonnes de riz, 1 million de tonnes d’arachide, 150.000 tonnes d'oignons et 150.000 tonnes de fruits et légumes.